Deux petits écureuils
Hier, en me promenant dans le parc du château de Versailles, j’ai rencontré un écureuil facétieux et plutôt amusé de ma présence. On a joué ensemble à cache-cache. Qu’il était drôle ! Il cherchait à manger dans les fougères naissantes, grimpait aux arbres, se cachait lorsque je m’approchais et réapparaissait plus haut. Je lui parlais et il m’observait. Il m’a même montré toute sa dextérité en allant en bout d’une fine branche pour sauter sur l’arbre voisin et recommencer ses tortillons flamboyants autour du tronc.
De longues minutes plus tard, j’ai repris mon chemin mais un petit bruit dans les fourrés me suivait… Hop, j’apercevais le regard facétieux de l’écureuil. Hop, là c’était sa queue agile qui dénotait au milieu des herbes folles. Quel bon moment nous avons passé. Je l’ai remercié pour cela.
Cette rencontre m’a ramenée très longtemps en arrière, à l’époque où l’on me surnommait le petit écureuil. Petite frimousse, petites gambettes, j’aimais courir la campagne et mon délice suprême d’écureuil était de grignoter des noisettes. Il y a toujours eu des noisetiers chez mes parents et grands-parents. J’allais ramasser les noisettes, en fourrais plein les poches de ma salopette, cherchais une grosse pierre et un petit coin tranquille pour faire ma cuisine. Le vrai bonheur quoi !
La connexion à la nature est facile, simple, tranquille, bienfaitrice. J'adore l'observer et l'écouter...
La vie est parfois simple n’est-ce pas ?
Et vous? Quel était votre petit plaisir d’enfant que vous aimeriez partager en commentaire ?
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