Petits Cadors, les oreillers nomades d’Occitanie

  • 17 Février 2021
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Vous reposer sur un petit oreiller confortable, design, 100% français et éco-responsable, cela vous tente ? Fermez les yeux (enfin non, un seul pour pouvoir lire la suite !), je vous raconte l’aventure des Petits Cadors qui nous transporte dans son périmètre créatif du Sud-ouest.

“Les voyages forment la jeunesse”

En avril 2019, la société Petits Cadors voit le jour sous les yeux attendris de Muriel et Laurent, un couple de créatifs qui a eu l’idée, lors d’un long trajet en voiture peu confortable, d’imaginer un petit oreiller de voyage, pratique, design et douillet qui, lui, tiendrait vraiment sa promesse de repos et détente. Rentrés chez eux, ils créent un prototype et le font tester à leur entourage proche. La réaction enjouée de leurs amis et le potentiel évident de ce concept viennent chatouiller leur envie de transition professionnelle, de renouveau et d’inconnu, motivations fortes pour se lancer dans l’entreprenariat.

 

A chaque moment de détente son Petit Cador

Petits Cadors propose une gamme d’oreillers nomades à emporter partout avec soi.
Le chouchou de la marque est Isidor, l’oreiller de voiture, qui s’accroche à l’appui tête pour éviter de glisser. Sa forme de berlingot s’adapte très bien entre la vitre et le cou et oui, on peut enfin trouver le sommeil en voiture !
Téodor a une autre forme et se cale derrière la nuque pour une petite sieste durant la journée. Salvador est son jumeau, pour les siestes à l’extérieur.
Z, l’oreiller tandem permet de jolis moments de sieste à deux.
Et la famille vient de s’agrandir avec BivØak, l’oreiller des randonneurs et amoureux de la nature, à accrocher à l’extérieur de son sac à dos, protégé dans sa housse.

Le plus de ces oreillers ?

Mon jeune assistant, spécialiste des pauses , et moi-même avons testé Isidor et Salvador. Notre première impression a été « wahou, mais ils sont ultra légers ! ». Belle surprise que ce rapport volume/poids : 180g pour Salvador et 280g pour Isidor. Ces berlingots sont très moelleux et confortables du fait de leurs forme et coutures asymétriques. Les tissus sont doux, variés, colorés, modernes. Le plus compliqué a finalement été de choisir l’imprimé du tissu car la gamme est très étendue et les deux entrepreneurs, qui ont fait des études d’art, s’en donnent visiblement à cœur joie ! On n’a par contre pas encore testé le lavage en machine.


(Crédit photos: Lorraine Pincemail)

 

L’entreprenariat, c’est une marche l’une après l’autre, mais pas toujours dans le même sens…

Depuis leur premier prototype dans leur salon, il s’en est passé des choses pour Muriel et Laurent. Après avoir fabriqué une petite série limitée avec l’aide d’une couturière professionnelle, une commande de 1000 oreillers a été lancée suite à leur victoire dans une émission de télévision. Cela les a propulsé en avant mais l’entreprise trouvée pour la conception de cette grosse série s’est avérée inadaptée à leurs besoins (machines trop grosses pour leurs petits produits, éloignement géographique, délais d’approvisionnement…). Du coup, le couple a dû « s’adapter et trouver des solutions pour avoir la qualité des produits voulue » et depuis quelques mois, il refait le chemin à l’envers. Toute la production est revenue dans le Sud-Ouest et confiée à différentes unités de production, sélectionnées au fil du temps et des expériences. Chaque challenge relevé permet à la société de progresser vers son objectif de produit pratique, français et éco-responsable.

L’éco-responsabilité, une vraie attente des consommateurs

Selon Laurent, les consommateurs sont clairement intéressés par les produits fabriqués localement, le confinement ayant augmenté cette volonté d’une consommation plus consciente et responsable.
La surprise est plutôt venue de leurs pairs de l’univers du textile qui leurs ont conseillé de se tourner vers une production délocalisée en Chine.
Pas question de renier son ADN ! Petits Cadors suit sa boussole intérieure et continue à produire en France, et ses projets à venir sont de confectionner elle-même une partie des oreillers, d’aller vers une fibre de remplissage encore plus éco-responsable, issue du recyclage de déchets plastiques, voire même de la fabriquer elle-même en investissant dans une machine onéreuse, à créer des emplois, à recycler ses propres déchets… La jeune société sait que cela a un coût ayant un impact direct sur sa marge. Mais elle cherche à compenser ce choix par l’innovation et une communication sur les valeurs qu’elle véhicule.

En 18 mois de vie, Petits Cadors a rencontré son public et s’est fait une place dans la vie quotidienne des consommateurs souhaitant agir pour leur santé et la préservation de la planète.