Je choisis de vous présenter Tranquille Emile, une marque française de textile véhiculant des valeurs de bien-être, bien-vivre et d'engagement auprès du savoir-faire français.

Quentin, l’un des 3 associés de la marque,  a répondu à mes questions afin de vous faire découvrir les principales valeurs de Tranquille Emile. Le slogan déclare « La grenouille qui glandouille » mais il semble bien qu’elle respire aussi et réfléchit à comment mieux consommer. Allez, je vous emmène prendre l’air des montagnes !

Des habits pour s’offrir une pause

Tranquille Emile a été créée à Megève, au cœur des Alpes. Cette origine montagnarde donne son empreinte aux vêtements de la marque, confortables, doux, décontractés. « On enfile un sweet, on fait une pause, c’est notre bouffée d’air frais à la montagne ». En portant ces vêtements, on se fait du bien et on l’affiche auprès de son entourage. Do not disturb, c’est mon moment !
La ligne de vêtements s’adresse donc à un univers péri-urbain, à des personnes convaincues qu’il y a une vie après le travail et pour qui « l’acte d’achat est un acte plaisir pour s’évader de la frénésie du quotidien ».

Une production made in France, éco-responsable et à dimension sociale

L’ensemble des étapes de la confection est réalisé en France. Tranquille Emile garantit une production locale, un savoir-faire français et des matières responsables. Les vêtements en coton sont 100% coton, en privilégiant le coton bio certifié GOTS et la teinture employée est labellisée Oeko-tex (sans substances chimiques nocives). Quentin précise que si le coton vient d’Inde, de Grèce ou des USA, c’est parce que la météo française ne permet pas la culture du coton. Par ailleurs, depuis deux saisons, « le frileux » vient gonfler les rayons du 100% français. Il s’agit d’un pull en laine naturelle de Mérinos provenant de moutons élevés à Arles, et confectionné dans les ateliers du pays.
Et pour que l’engagement soit encore plus fort, Tranquille Emile met le social au centre de ses préoccupations. L’entreprise a un atelier adapté employant 80% de personnes en situation de handicap et un autre, fabriquant les accessoires, favorisant l’insertion professionnelle. Car selon Quentin « La made in France, c’est bien. Mais si l’on peut remettre de l’humain au centre, c’est encore mieux ».

Le double défi des marques réellement made in France

Tout d’abord, il faut parvenir à se faire une place dans un marché très concurrentiel où le Made in France et les labels sont utilisés à toutes les sauces et manquent de transparence vis-à-vis du consommateur. « Il y a trop de certifications et labels, c’est un fouillis qui perd le consommateur avec les termes élaboré, fabriqué, designé, imaginé etc… » Quentin me donne l’exemple du label OFG (origine France garantie) qui a une certaine assise mais qui a la faiblesse de n’exiger que 50% de coût de revient français. Ainsi, un T-Shirt acheté en Chine à 5€ et brodé en France pour 10€ bénéficiera de la certification OFG car sur un total de 15€, 66% du coût de revient est français ! « OFG est selon moi biaisé car il est mis en place pour de grands industriels qui doivent montrer une politique sociale et sociétale ».

Le second défi est de convaincre les consommateurs. Tranquille Emile a créé une communauté florissante autour de ses produits. « Nous préférons avoir peu de clients mais qui adhèrent à nos produits, plutôt que galvauder le message par du volume à tout prix ». Derrière chaque vêtement et accessoire, il y a une personne rémunérée à un prix juste, aucun enfant exploité, et un impact minimum sur notre planète. Bien sûr, cet engagement a un coût et c’est pourquoi l’entreprise s’applique à informer les consommateurs afin qu’ils comprennent les enjeux d’une telle démarche.  Elle espère que son engagement humain et financier fera profondément bouger les lignes de la consommation en France.